- coupeau
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I.⇒COUPEAU1, subst. masc.Vx. Sommet d'une colline, d'une montagne. Justement, au coupeau, se détachait un maigre équipage (ARNOUX, Juif Errant, 1931, p. 114).Prononc. et Orth. :[kupo]. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1174 cupel « sommet de quelque chose » (G. DE PONT-SAINTE-MAXENCE, Vie de Saint Thomas, éd. E. Walberg, 5586); mil. XIIIe s. coupel spéc. d'une montagne (Bible, B.N. 899, f° 3° ds GDF. Compl.). Dér. de coupe1 p. anal. avec une coupe renversée; suff. -eau. Bbg. RITTER (E.). Les Quatre dict. fr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 387.II.⇒COUPEAU2, subst. masc.A.— Vx ou région. Éclat de bois détaché par un instrument tranchant. Synon. copeau.— Spéc., GRAV. ,,Copeau de métal que le graveur enlève avec son burin`` (DG).B.— Tronçon de bois. Le troisième satyre, assis sur un coupeau (MORÉAS, Sylves, 1896, p. 197).Rem. Attest. unique dans ce sens.Prononc. et Orth. :[kupo]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. Cf. coupeau1. Fréq. abs. littér. :1. Bbg. QUEM. 2e s. t. 4 1972.coupeau [kupo] n. m.❖———1 Vx. Sommet d'une colline, d'une montagne.2 Copeau; tronçon de bois.3 (1726). Régional. Morceau d'étoffe. → Coupon.———II Régional. Bardane commune.
Encyclopédie Universelle. 2012.